Prague

Les pages du voyage à Prague, légèrement inachevées, mais ... chut....

           

 L'intermède pâtisserie, avec, apparemment, la spécialité locale, le "trdlo" (oui, ils ont cette manie étrange de mettre un nombre ahurissant de consonnes à la suite et d'arriver à prononcer le mot quand même... ) qu'on trouve partout en ville : en gros il s'agit de pâte sucrée (moins briochée que de la brioche mais un peu quand même), qui forme un rouleau saupoudré d'un mélange de sucre/cannelle/vanille (avec des variantes) et caramélisé au gaz. Chaud, c'est excellent à grignoter par anneau successif. Et il y avait un stand qui en fabriquait sous la fenêtre de l'hôtel : odeur de caramel et pâte chaude garantie, miam.

Et puis Saint-Guy, la cathédrale, énorme, avec des tombeaux... impressionnants (demandez à Google, il vous confirmera), et puis un vitrail par Mucha, avec des couleurs formidables ).

 

 Le monastère de Strahov, avec une belle bibliothèque pas très éclairée... où il est interdit de prendre des photos (miou, sauf en payant un forfait, mais bon... ). Le plus intéressant était la xylothèque qui était ... absolument formidable. Je veux faire ça quand je serai grande. C'est une bibliothèque d'arbres : un livre = un arbre, il est fait dans cet arbre et le représente, et ... livres+arbres = LOVE.

      

 Il y a eu un orage pendant qu'on traversait le Pont Charles (Pont Charles : LE truc à Prague, il faut toujours y passer, il y a des reliques en hommage à un saint qui s'est noyé, mais apparemment, ça porte bonheur, il est large comme une autoroute, et il faut 5 minutes pour le traverser quand il y a peu de monde. En fait, il grouille toujours de touristes et de vendeurs divers et variés, poteries, attrape-touristes, colliers, portraits en 20 minutes, aquarelles de la ville... ). Bref, il y avait un orage, et ce n'était pas du tout un de ces petits trucs qu'on appelle orage par ici. Déjà on a croisé 2 personnes qui se promenaient avec une meute (7 à 9) loups, ou chien-loup tchèque (apparemment une autre spécialité locale qui ressemble... vraiment à des loups.) Puis la nuit, des éclairs qui ne sont pas comme "un éclair", tout droit, mais des espèces d'arbres électriques qui couvrent tout le ciel, de là, à de là. D'un coup, j'ai compris pourquoi certaines personnes arrivaient à prendre les éclairs en photos, ils n'ont pas les mêmes. Et puis, chose assez drôle, tout le monde avait les cheveux dressés, à cause de l'électricité statique.

           

 Les montgolfières en argile blanche, suspendues au plafond, c'est extrêmement glamour. Surtout avec les marionnettes (qui semblent être un truc traditionnel... mais non, je n'ai pas fini de lire mon Routard/Guide Vert de Prague.........)

 

Et le meilleur endroit où s'arrêter à Prague : le ChocoCafé, qui, pour des prix plus qu'acceptables (4-5€) offre les chocolats les plus géniaux sur Terre (par contre à mon avis, on compense en calories, une tasse doit suffire à faire la ration énergétique d'une classe d'enfants en Afrique) : du chocolat noir, liquide, pas trop sucré, vraiment noir, et des fruits (mon conseil : les fruits rouges... ), et une généreuse quantité de chantilly. On peut prendre avec, pour alléger le tout, des pâtisseries américaines (cheesecake, gâteaux à la carotte... ), tout frais, à tomber par terre.

Et puis, les trucs que je n'ai pas eu le temps de dessiner :

- le plafond du château  de Prague dans le Vladislav Hall (château où il y a un escalier pour les chevaux... )

- le musée du jouet et son apologie de la Barbie, qui représente si bien la femme et ses aspirations naturelles : "Il y a une barbie mannequin, une barbie infirmière, une barbie coiffeuse, c'est très large comme éventail. La question que pose ses adversaires est : devrait-il y avoir une Barbie philosophe ? Toute petite fille répondrait bien sûr Non." (Je regrette de ne pas avoir noté le texte original, qui était.... charmant.)

-  le quartier juif, avec notamment la synagogue espagnole, qui doit être l'un des plus beaux bâtiments de culte que j'ai vus, dans le genre doré mais pas église dégoulinante, et la synaguogue Pinkas, dans un genre très différent, puisqu'elle est devenue un mémorial des Juifs de Bohême-Moravie victime de la Shoah : entièrement peinte en blanche, les murs sont couverts des noms des victimes. Tous les murs. On en sort retourné (sur la nature humaine, sur la cruauté, sur la possibilité d'exister après ça, de croire après ça, de penser après ça, sur ça.)

 - l'horloge centrale, très chouette, mais il y a des 2000 personnes devant à chaque changement d'heure, ce qui est un peu excessif. (Et aussi il y a des mariages absolument tout le temps : pas un jour sans voir au moins 5 mariées en robe blanche).

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PS : Vous avez vu, je me suis mise à la fonction "lien", pour vous fournir des illustrations d'un réalisme plus poussé et compléter mon oeuvre.